PEUT-ON SAUVER ROBESPIERRE ?
Cette interrogation est pour le moins surprenante : elle rappelle en fait d’une façon humoristique un des éléments du dernier entretien télévisé sur le thème des Guerres de Vendée.
En effet, lundi 22 Janvier 2018, notre ami l’historien Reynald Secher était reçu par le journaliste Martial Bild, à partir de 20 heures, sur le plateau de TV Libertés dans le cadre de l’émission Zoom. Cette chaîne, appartenant à la télévision connectée, émet depuis le début de l’année 2014 sur Internet et elle peut être reçue à partir d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette.
La chaîne TV Libertés avait reçu précédemment, sur le même thème des Guerres de Vendée et leur répression, Jean-Clément Martin. Et la thèse soutenue par cet historien avait soulevé de très nombreuses et vives réactions négatives. TV Libertés souhaitait donc recevoir le plus célèbre historien des Guerres de Vendée, auteur en particulier du livre « Le Génocide Franco-français, La Vendée-Vengé », aux Puf en 1986, (ouvrage qui a modifié la vision de l’Histoire de cette période) pour lui permettre de développer ses arguments.
Nous joignons ici les liens Internet pour retrouver facilement l’émission :
Lien vers le site de TV Libertés
Reynald Secher y a exposé le fruit de ses recherches universitaires sur les crimes contre l’humanité commis en Vendée qu’il qualifie de Génocide, la réalité des lois révolutionnaires d’extermination (jamais abrogées), la responsabilité de la Puissance Publique incarnée par la Convention Nationale et le Comité de Salut Public (donc par Maximilien Robespierre) ainsi que les tentatives de Mémoricide perpétrées depuis plus de deux siècles. A ses yeux, le travail de Jean-Clément Martin se développe dans une sorte de cohérence, celle de dédouaner les gouvernants de l’époque de toute responsabilité, et aboutit à une doctrine négationniste. Ce qu’il a résumé, en parodiant un film célèbre, « Il faut sauver le soldat Robespierre ».
L'historien concerné relèvera-t-il le défi qui lui a été lancé ?
Chantonnay le 25 Janvier 2018
Maurice BEDON